Mercredi 19 janvier 2022, 18h30 – Salle 300
d’Arnold Antonin
France doc. vostf 1974 n&b 1h32 (vidéo. num.)
Ce film retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté, depuis l’arrivée de Christophe Colomb jusqu’au régime de Jean-Claude Duvalier. Une analyse encore brûlante d’actualité.
Arnold Antonin
Arnold Antonin est un cinéaste et producteur haïtien né à Port-au-Prince (Haïti) le 3 décembre 1942. Arnold Antonin est aussi professeur d’université, organisateur de débats, directeur d’un centre culturel. Il est Président de l’Association des Cinéastes Haïtiens.
Considéré comme l’un des pionniers du documentaire en Haïti, Arnold Antonin est un intellectuel et activiste reconnu. L’engagement politique de ses films l’a conduit à l’exil entre 1973 et 1986. Depuis son retour dans son pays natal, il a réalisé 17 documentaires et quelques spots éducatifs pour la télévision haïtienne. En 2002, il se tourne vers la fiction avec la réalisation de son premier long métrage Piwouli et le Zenglendo. Son deuxième long métrage de fiction est sorti en 2006 : Le président a-t-il le Sida ? (qui a eu deux prix au FESPACO 2007, OUAGADOUGOU, Burkina Faso).
Homme de carrières diverses, Arnold Antonin est connu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour son engagement tant à la chose sociale, politique que culturelle. En effet, après avoir été membre de jury de plusieurs des plus prestigieux festivals internationaux de cinéma du Tiers Monde (La Havane, Namur, Ouagadougou) il a été honoré pour l’ensemble de son oeuvre et pour son documentaire Courage de Femmes dans le cadre de la remise du Prix Djibril Diop Mambety, au Festival International de Cinéma de Cannes en 2002.
Cependant, l’oeuvre qui l’a consacré est Ayiti, men chimen Libète, un documentaire long métrage qui a été projeté à travers le monde dans le cadre des multiples campagnes de mobilisation contre la dictature des Duvalier. M. Antonin est l’un des rares cinéastes haïtiens à avoir travaillé sur support film.
Militant du socialisme démocratique, en 1986, il retourne au pays après de nombreuses années d’exil et entre dans l’arène politique en proposant une modernisation des organisations et des pratiques. Il fonde le Centre Pétion Bolivar, un centre culturel et de débats politiques. Il organise le Forum libre du jeudi, espace pluraliste de rencontres et de débats. Il enseigne à l’École Nationale des Arts et à la Faculté des Sciences Humaines.
En 1988, il commence à travailler sur support vidéo et réalise une vingtaine de films documentaires et un long métrage de fiction Piwouli et le zenglendo.
Revue de presse
Fiche film – Collectif Haïti de France
Présenté par Laurence Briot (programmatrice)