Jeudi 20 janvier 2022, 18h30 – Salle 300
d’Abdellatif Ben Ammar
avec Yasmine Khlat, Raouf Ben Amor
Tun.–Alg. fict. vostf 1980 coul.
1h35 (vidéo num.)
La Tunisie de 1980. L’aube se lève sur un monde qui change. Et c’est pour un vieil homme la dépossession du passé, les premiers pas maladroits vers la froide lumière de la mort.
Pour Aziza, c’est une aube aussi, lorsqu’on choisit son destin, cette froide lumière. Choix difficile et solitaire parce que l’indépendance d’une très jeune femme dans le monde islamique est chaque jour, à chaque moment, à chaque rencontre à conquérir et à sauvegarder.
Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 1980
Abdellatif Ben Ammar
Réalisateur, producteur, né le 25 avril 1943 à Tunis.
Après avoir entamé des études supérieures de mathématiques (Lycée Alaoui), Abdellatif Ben Ammar se tourne vers le cinéma et obtient un diplôme en prise de vues à l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris.
À son retour en Tunisie, il est engagé par la SATPEC comme opérateur et commence à tourner des courts-métrages et à assister des réalisateurs tunisiens et étrangers. En 1969, il réalise son premier long-métrage, Une si simple histoire, puis fonde avec Abdellatif Layouni une société de productions, Latif Productions, ce qui lui permet de tourner des documentaires, des fictions ou encore des spots publicitaires.
Filmographie :
1966 : 2 + 2 = 5 (CM) coréalisateur avec Hassen Daldoul et Mustapha Fersi.
1967 : Le Cerveau (CM)
1967 : Opération yeux (CM)
1968 : L’Espérance (CM)
1969 : Une si simple histoire.
1971 : Sur les traces de Baal (CM)
1972 : Mosquées de Kairouan (CM)
1973 : Sejnane.
1975 : Sadiki (CM)
1977 : Métamorphoses (CM)
1980 : Aziza.
2002 : Le Chant de la Noria.
2003 : Khoutaf faouka assahab.
2010 : Les Palmiers blessés.